Nous avions mis le BRA/BAC au programme du club en début d’année, et certains membres du club se sont très vite sentis concernés: Alain Petite, Dominique Henquin, Yves Delannoy, Jean Bernard Quinton, Nathalie Di Giovanni, Laurence Marcelot, Guy Moreau, moi même.
Mais Jean Bernard s’est désisté pour cause de sciatique, et Dominique idem, nous nous sommes retrouvés à 5 pour le BAC, et Guy tout seul pour le BRA.

Donc samedi 22 juillet, nous nous sommes retrouvés vers 7 h pour un départ programmé vers 7h30, perdus au milieu de quelques centaines de cyclos.Passage sur les bandes magnétiques du top départ, et nous voilà en route pour l’Oisans : 25 km à suivre la nationale, ce n’est pas le plus amusant, mais il fallait bien le faire, à allure modérée pour ne pas se mettre dans le rouge tout de suite : rampes de Gavet, Riouperoux, Livet etc.

Puis mis la flèche à gauche pour aborder la vallée de l’Eau d’Olle: barrage du Verney, et rampe difficile sur 8 km pour arriver au  Rivier d’Allemont : ravitaillement, et on continue par le défilé de Maupas(dur, dur), avant d’atteindre le barrage de Grand Maison : mais ce n’est pas fini, il faut continuer jusqu’à la Croix de Fer : ouf, le plus dur de la journée est passé ! il ne faut pas traîner, le ciel se charge  déjà de quelques nuages.

 Descente par St Sorlin, et St Jean d’Arves pour un repas servi par nos amis du CTG, avec tout de même 1/2 h de queue. Après cette remise en forme, le col du Mollard s’est présenté à nous: on a un peu subi la chaleur de l’après midi, c’est qu’il n’est pas facile, ce col !
Une erreur de fléchage nous a fait descendre par Villargondran, et ses fameux virages enchaînés (46, Yves les a comptés), mais à la sortie du village, nous étions un peu perdus, comme tout le monde d’ailleurs ! Au hasard, nous voilà partis dans les pentes raides du village du Bochet (mauvaise option, n’est ce pas Nathalie ?), pour rattraper la nationale, alors que beaucoup sont retournés à St Jean de Maurienne, en faisant plus de route, mais moins de dénivelé.
Le ciel changeant nous offre quelques gouttes  avant l’arrivée, mais rien de méchant. Bref, arrivés au lycée professionnel de St Michel, nous avons pu laisser nos montures contre les “murs d’agglo des élèves maçon”. Aprés la douche, apéro offert par la municipalité de St Michel, et bon repas et hop, après le repas, le repos.

Dimanche matin, vers 7h30, après le petit dej, c’est le départ : nous passons sous la banderole “allez JB” (s’agit il du notre ?) accrochée au pont, aprés le torrent, et trés vite les pentes sont soutenues: 800m à gravir pour 12km, pour arriver au col du Télégraphe. Laurence n’est déjà plus avec nous, mais finalement n’a pas un gros retard puisque nous la retrouverons au ravitaillement de Valloire.
Le ciel est clair, tout va bien: on attaque les rampes du Galibier vers 10h, Plan Lachat est atteint à 10h45, et là, le plus dur commence, plus dur surtout à cause du vent violent qui plusieurs fois menace de nous faire tomber de vélo.
Le sommet est atteint vers midi, nous n’avons plus qu’à nous laisser glisser jusqu’au ravitaillement qui s’est installé côté sud du tunnel du Galibier, à cause toujours de ce sacré vent !
puis descente par la vallée de la Romanche, passage par la route de secours du lac du Chambon, et le barrage du même nom est atteint à 13h45: là, Nathalie, qui n’en a pas encore assez, se décide pour la montée au col de Sarenne (super BAC), et retour par l’Alpe d’Huez, quand les trois garçons, eux, préfèrent rentrer direct par le Freney d’Oisans, et Bourg d’Oisans.
Le retour par la nationale, le long de la vallée de la Romanche, se fera à vive allure, Vizille est atteint à 15h40, une bonne bière fraiche sera de rigueur !
quasiment au même moment, Nathalie, elle, se trouve au col de Sarenne; quant à Laurence, elle aura fait sa rando avec un groupe de Vosgiens, et arrivera environ 1 h seulement aprés nous

Guy, lui, sera à Vizille vers 19h30, en ayant fait tout ce périple dans la seule journée de dimanche, chapeau tout de même !
Ayons aussi une pensée pour Fred Fabre, qui comme Guy, aura fait le BRA en une seule étape, assisté par Pierre Rosique, rencontré au col du Télégraphe, mais pas revu après.

Voilà, l’edition 2017 est close: ce fut un beau moment de partage, nous nous en souviendrons longtemps…