Samedi 20 juillet, 8h,  Bourg d’Oisans :  nous voilà partis pour en baver un peu: nous, ce sont quelques membres du groupe C1: Philippe Leblanc, Alain Petite, Lucien Ramain, Michel Casimir, Yves Delannoy,  votre serviteur,  plus Patrick Rivoire, un copain de St Vincent. Myriam et Laurent Dubois, eux, sont partis bien avant, Laurence Marcelot, elle, retirera son dossard, mais compte tenu de son manque de forme, n’effectuera qu’une partie du trajet.

Donc nous voilà dans les pentes pour accéder au Riviers d’Allemont: 5 km à 8-10%, bien contents d’arriver au premier ravito.

De là, il faut continuer et retrouver d’autres passages redoutables; remonter la vallé de l’eau Dolle, passer devant le col du Glandon sans s’y arrêter, et tenter de déguster du beaufort au col de la croix de fer (il n’y en avait plus quand j’y suis arrivé!) bref, c’est midi, il faut descendre dans la vallée des Villards pour pouvoir se ravitailler: belle dsecente de 20 km sans donner un coup  de pédale. Repas pris à Ste Marie de Cuynes, vélos posés à l’ombre: il commence à faire trés chaud ! Départ pour les lacets de Montvernier : il est environ 13h30, on attaque ces lacets, la chaleur est vraiment suffocante, plusieurs sont arrêtés dans des zones d’ombre

L’équipe de tête, elle,  a passé le village sans s’arrêter au bassin: quant à moi, je suis obligé de m’y arrêter, et plonger la tête dans l’eau tiedasse: avec Lucien, on trouvera une autre bassin plus propre, avec une eau plus fraiche, et un débit au robinet plus honnête (200m plus haut que le 1er bassin, à retenir). On continue par le col du Ventour, pour redescendre dans la vallée, accéder à St Jean de Maurienne: heureusement, on a le vent dans le dos, ça aide.

Dernière difficulté: la côte du Bochet, 2km à 8-10%: je perds mes équipiers, Michel et Lucien, je ne les retrouverai qu’à St Michel, où nous accédons à notre hébergement au lycée technique. Là, nous nous retrouvons tous le soir pour un bon repas, et dodo, car le lendemain sera difficile.

Dimanche, lever aux aurores: 5h45 pour notre chambrée, petit dej pris à 6h45, et départ à 7h15. Je trouve les pentes du col du telegraphe bien trop pentues à mon gout , et trés vite, l’équipe première nous  laisse sur place: Philippe, Patrick, Alain, Yves. Les autres font comme moi, ils montent doucement: 6 à 8 km/h, heureusement la fin de ce col est plus abordable, j’y suis à 9h30, mais déjà bien entamé !

Descente vers Valloire, et remontée non négligeable vers Le Verney, à la sortie sud de Valloire, pour un ravito, où nous retrouvons notre équipe fanion, qui s’apprête à repartir: nous, nous avons besoin de nous réconforter un peu, le gros morceau est là, devant nous

Et il faut bien l’aborder, ce gros morceau: les pentes jusqu’à Plan Lachat ne sont pas si rudes, mais aprés, ce n’est plus la même musique: l’équipe fanion se fait des impolitesses pour arriver d’abord, nous suivons , la chaleur est compensée par l’altitude, et le vent: finalement, le groupe accèdera au col du Galibier entre 11h15 et 12h: mention spéciale à Michel, qui a souffert le martyr à cause de ses hanches, mais il y est arrivé !

 

Puis, c’est la descente au col du Lautaret, où nous prenons le café(important), Michel retrouve son épouse et sa fille pour l’accompagner en voiture. Belle descente vers Bourg d’Oisans, nous y sommes vers 14h30. Yves , lui, s’est senti capable d’avaler les balcons d’Auris, qu’il a abordé au Freney d’Oisans

Laurence, elle, aura tout de même gravi les lacets le samedi, par cette chaleur, et le dimanche, le télégraphe avec ses copines, et accédé au ravito du Verney,  avant de redescendre à St Michel. Encore un détail : nous aurons vu aussi Pierre, un ancien du club, qui a eu quelques pb digestifs, et nous savons que Fred Fabre, autre ancien, était sur le BRA en 1 jour, en guise de préparation à son Paris-Brest-Paris de ce mois d’aoùt. Finalement, crevés, mais contents de l’avoir fait une nouvelle fois, avec des paysages à couper le souffle, et une belle amitié dans le groupe.

Michel Borel.